Le fait de s’atteler, jour après jour, à faire des offres variées et coordonnées à l’enfant au niveau des deux axes du partenariat, l’aide le plus souvent à cheminer par rapport aux problématiques qu’il présente. Toutefois, malgré ce type d’accompagnement « sur mesure » que nous proposons, il peut arriver qu’à un moment ou à un autre de la prise en charge, l’enfant ne semble pas ou peu progresser sur certains points. Dans certains centres de rééducation, cette « panne » au niveau du travail amène un durcissement des pratiques proposées à l’enfant (pratiques plus directives, voire coercitives). À l’Antenne, nous refusons cette façon de procéder.
À notre sens, cette « panne » doit d’abord et avant tout être une occasion de nous « mobiliser » et nous interroger sur ce que nous proposons à l’enfant et qui ne semble pas le soutenir, et sur ce qui est à aménager — voire repenser — au niveau des ateliers et des autres moments du quotidien. Il convient donc concrètement de multiplier autant que nécessaire les réunions avec l’équipe et avec les parents pour réfléchir ensemble à de nouvelles pistes de travail. De plus, une « panne » nous encourage à être plus rigoureux au niveau de nos observations cliniques (ramenées ensuite en réunion d’équipe) : en effet, des « détails » parfois jusque-là inaperçus (un petit objet manipulé par l’enfant dans quelques contextes, une façon discrète de manifester qu’une crise va surgir, etc.) peuvent se montrer de la plus grande importance au niveau de l’accompagnement (aussi bien concernant l’axe de la régulation que du changement).
À notre sens, cette « panne » doit d’abord et avant tout être une occasion de nous « mobiliser » et nous interroger sur ce que nous proposons à l’enfant et qui ne semble pas le soutenir, et sur ce qui est à aménager — voire repenser — au niveau des ateliers et des autres moments du quotidien. Il convient donc concrètement de multiplier autant que nécessaire les réunions avec l’équipe et avec les parents pour réfléchir ensemble à de nouvelles pistes de travail. De plus, une « panne » nous encourage à être plus rigoureux au niveau de nos observations cliniques (ramenées ensuite en réunion d’équipe) : en effet, des « détails » parfois jusque-là inaperçus (un petit objet manipulé par l’enfant dans quelques contextes, une façon discrète de manifester qu’une crise va surgir, etc.) peuvent se montrer de la plus grande importance au niveau de l’accompagnement (aussi bien concernant l’axe de la régulation que du changement).